jeudi 2 avril 2009

Pas toujours à la fête...

Au nom de celle qui apporte le regret
Pourtant du remord,
Il n'y en a plus guère
Le temps a lavé l'amertume
La mémoire l'espère
Le doute n'en est pas convaincu
Les souvenirs s'en gargarisent
Et moi je suis toujours perdu
Qu'est-ce qui m'impasse encore ?
Les années n'y suffisent pas ??
J'ai voulu y croire
Mais mon athéisme me fait défaut !
Encore combien à attendre
Pour que tout cela ne me fasse plus mal ?
Sans doute n'y arriverais-je jamais !
Il faudrait savoir détourner le regard,
Pouvoir sauter l'obstacle
Mais je suis un cheval face à la haie
Je ne m'en sens pas capable !!!
La mélancolie n'y ajoutera qu'à ma peur
Ce n'est qu'un long escalier
Le velours rouge ne m'adoucira pas
Même quand je marcherai avec une canne
Je n'ai jamais été sur la liste des invités
Intru parmi les élus
Fugitif dans son désir
Ombre dans sa lumière
Passager dans son cœur
Que reste-il de moi en elle ?
Un hors champ de poussières
Des sels d'argent solitaires
Une journée hors du temps
Et tant de lignes qu'elle n'a jamais lu
Que j'aurais voulu ne pas écrire
Mais voilà, j'en suis encore là(s)
Et celles-ci s'y ajoutent
Sans espoir de rémission...

1 commentaire:

  1. "Je pense à elle sans émotion ni tristesse, comme on sourit à un souvenir qui passe.
    (...)
    Je la cherchais sans être certain de vouloir la trouver.
    (...)
    Je crois qu'elle n'appartenait pas davantage à son mari qu'elle ne m'appartenait. Une femme aimée vous appartient-elle jamais ? Elle appartient d'abord au rêve et à la souffrance, sitôt qu'elle disparaît."

    Baisers de Cinéma - Eric Fottorino - 2007

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