2012

Nous souhaitons le meilleurs pour 2012. Si nous avons le pire, nous nous en contenterons.

Orientation

Perdu sur le chemin de la création, le GPS n'est d'aucune aide au poète.

Temps

L'intervalle de temps entre deux années : 12 mois et les mêmes questions...

Appel

Nous sommes tour à tour notre propre juge ou bourreau mais rarement avocat de la défense. C'est sans appel.

Vie

Nous sommes chaque jour entre deux. Nous voudrions définir avec certitude ces deux extrémités.

Couple

La distance qui nous rapproche ou nous sépare est plus ou moins grande en fonction du moment.

Doute

La route du doute est le chemin de la raison.

Être

On s'éloigne de soi sans trop savoir par quel chemin.

Quête

Une multitude de moment pour un infini bonheur : voilà la quête d'une vie.

11/11/11

11/11//11 : il y a chaque année, un jour, un mois et une année qui nous donne 3 chiffres identiques. Aujourd'hui.

L'autre

L'autre dans toute sa ressemblance, dans toute sa différence, reste un étranger.

Vérité

La réalité de nos vérités est difficile à envisager face aux miroirs de nos différences.

Héritage

Nous laisserons un patrimoine virtuel à nos enfants. Fracture numérique au pied de notre tombe.

Vent

Le vent de notre esprit ne souffle pas toujours dans la bonne direction.

Coriolis

Est-ce que mes sentiments auraient pris une direction contraire si j'étais né dans l'hémisphère Sud ?

©Hspencer

Dichotomie

Schizophrénie de la Femme

Qui veut séduire

Tout en refusant les regards inconnus dans le métro...

© Hspencer

Vie

Il faut penser sa vie sans oublier de la vivre.

Tôt ou tard

Le trop tard et le trop tôt est une affaire d'âge et de vécu. Il n'y a pas de règle mais les questions arrivent tôt ou tard.

X

Xx rencontre xy et parfois devient xxx mais où est passé y ?

Âge

Les années se comptent différemment en fonction de notre âge : nous devenons moins bons en calcul mental.

Les fibres de nos émotions

Nous avons le sentiment textile : parfois soie, souvent nylon.#poésie

Liberté

S'attacher, se détacher, s'user au combat et survivre ... En toute liberté.

Faim

L'appétit vous dévore.

Vieillir

Vieillir : une larme au coin de l'oeil glisse sur la joue ridée.

Dictature

L'esprit totalitaire de nos pensées : Le dictateur de nos non-dits ne s'améliore pas avec le facteur temps.

Equation

Si notre vie se résume à une équation à plusieurs inconnues. Nous n'arriverons jamais à la résoudre.

Enfant

Parole d'enfant : (à ses parents) vous savez quand je serais adulte et vous vous serez morts ...

Passeur de Rêve

Le passeur de rêve : un rêve passe, le passeur l'a oublié. La nuit l'a effacé.

Etoiles

Si le plus souvent, nous ne voyons pas les étoiles ; nous les imaginons.

Hommes et Femmes

Certains hommes aiment les femmes bien habillées d'autres les préfèrent déshabillées.

Distance

Prendre ses distances, changer d'angle et regarder ailleurs : est-ce cela prendre de l'âge ?

Love

Love is unending like an finite emotion without end.

Marche à pieds

Depuis le bouillonnement de nos vingt ans, nous courrons, puis marchons de plus en plus lentement. Pour finalement, s'arrêter ... Définitivement.

Impression

Entre l'imprimé et l'impression : Il n'y a quelques pensées

Ombres

Le jeu d'ombres et de lumière où sa propre ombre se mêle à celles du passé : véhicule poussiéreux de notre mémoire.

Humanité

J’aime les hommes, les femmes, les chiens : les humains en un mot.

Mer

Dans la mer des étoiles
Comme une Vénus sur sa toile
Tu te dresses dans ta coquille lactée
Pour que tous les soirs je puisse t’admirer

?

Le pouvoir de la poitrine et le poids de l'âge.

Voyage

Le corsage de passage présage l'émotion de l'imagination.

Tranche de vie

Musique intérieure sans écouteurs.

Vision

Le champ de notre horizon : une perception à l'abandon. A force de croire, de se convaincre de voir, pour s’apercevoir, la réduction de notre champ de vision.

Vivre

Vivre dans le vide d'un trop plein comme une vie débordante de petits riens.

Vide

Combler le vide par le vent de la pensée.

Printemps

Les Visages pétrifiés, Comme sculptés dans la glace, vont fondre grâce au redoux du Printemps. Les âmes vont enfiler leurs déshabillés et les esprits vont s’animer de pensées et de désirs ; allant du plus doux au plus sale.

28 Août 1999

Le destin use le monde

Use les cœurs

Et pousse à l’écœurement

Je ne regarde plus le passé

Mais rien ne l’emporte

Je garde celui-ci

Jusqu'au bout de la nuit

C’est l’insomnie qui résonne

Qui tonne dans la nuit

Séparation

Dans l’église de mon cœur

Malgré la froideur de l’intérieur

Et la neige au-dehors

Chauffent les paroles de l’amitié

Le sapin de l’hiver fleurit au Printemps

Cette saison

Bercera encore longtemps l’âme du poète

Au rythme des cloches ... Quelle cloche !

Miroir

De l’image aux images, Il n’y a que la pellicule.

Existence

Dans l’existence, personne n’est vraiment de passage ; pas si sage.

Perdre le temps

Perdre le temps pour de bonnes raisons. Perdre le temps par passion. Perdre le temps pour une illusion. La passion raisonnée d'une illusion.

Connexion

Avant nous disions : j'en perds mon  latin. A présent : j'ai perdu ma connexion.

Le point final

Au moins, la mort est sans retour et détour. Ce point est final. Il ponctue la phrase de notre existence même si elle est mal écrite ou incomplète.

L'élégante

L'élégante envie d'un rêve

Inaccessible envie tombée dans l'oubli

L'élégante envie de sa peau

Inaccessible envie

Amertume

Je ne regrette pas l'amertume de la vie surtout si elle est brune ou blonde.

Destin

Se fier à sa bonne étoile, guide invisible sur l'échelle du temps, jusqu'au prochain nuage.

L'idéal

L'étoile filante de notre idéal croise quelques astres mais jamais notre réalité car nous vivons sur une autre planète.

Le Labyrinthe du choix

Le terrible jeu du choix
comme un labyrinthe, la plume trace des lignes de mots dans l'espoir de trouver la sortie.

Joie retrouvée

Un peu de joie dans le coeur
Une petite étincelle
bonheur simple, simple bonheur
Ce petit rien est beaucoup
Il est avec l'amour
ce qu'il y a de vraiment précieux
le reste n'est que poussière

Le temps

Les perceptions se sont perdues au fil des années
Dans la rue de mon coeur gît un bien long silence
Le soleil brille de nouveau et réveille mon âme. Renaissance.

Hibernation du blog

La plume remisée dans son écrin

Le clavier s'engourdi dans l'air du matin

Octobre comme le bout du ponton

Jetée dans l'océan du silence hivernal

Poésage, poésie sans sillage

Peau sage sans sillon pour être à la page

Il n'y a plus de contrôle sur le cérébral

La pensée en pilote automatique

L'écriture n'est plus kilométrique

La traversée de l'hiver fut brumeuse

Le verbe dans l'apesanteur nuageuse

Le pas suspendu de l'inspiration

Tout est en suspension

Pas seulement les points d'aspiration

Portes closes sur les perceptions...

© Hspencer