Un regard néfaste,
Le faste d’un besoin de création
La narration d’une plume,
L’histoire d’un homme.
Homme sans peur,
Homme si fort,
Homme si impuissant.
La puissance miroitante et sa naissance,
Le savoir à la portée de l’encre.
L’encre imbibe le trottoir.
Le trot et la marche aux pas.
Le plaisir de faire le bien.
Le bien et le mal côtoient les images.
La sagesse impressionne les rêves
En vagues de peur si timides.
vendredi 28 août 2009
jeudi 27 août 2009
Existence
Êtes-vous enclin à favoriser la stabilité ?
On résume la vie à une simple succession de choix :
La tranquillité ou la turbulence.
On résume la vie à une simple succession de choix :
La tranquillité ou la turbulence.
mercredi 26 août 2009
Sable
Je ne suis qu’un modeste grain de silice.
Le sable glisse sur le sol de la machine.
Les grains, passifs, subissent l’intensité des vibrations.
Point commun.
Les dunes s’évaporent devant l’impatience.
Le sablier du temps perdu vole dans le ciel de mes espoirs :
Il prend de la vitesse ...
Mes yeux m’approchent du cadran.
Vite.
Compteur aux aiguilles folles tournent, vite.
Elles s’affolent.
La vitesse devient folle.
Je m’envole !
Mirage des virages, accélération, conteur de tours puis soudain l’incident :
Les grains de vies érodées s’enfoncent dans la terre ;
Crevasse en impasse !
Le sable glisse sur le sol de la machine.
Les grains, passifs, subissent l’intensité des vibrations.
Point commun.
Les dunes s’évaporent devant l’impatience.
Le sablier du temps perdu vole dans le ciel de mes espoirs :
Il prend de la vitesse ...
Mes yeux m’approchent du cadran.
Vite.
Compteur aux aiguilles folles tournent, vite.
Elles s’affolent.
La vitesse devient folle.
Je m’envole !
Mirage des virages, accélération, conteur de tours puis soudain l’incident :
Les grains de vies érodées s’enfoncent dans la terre ;
Crevasse en impasse !
mardi 25 août 2009
Nous
Quand je dis “ Nous “, tu dis “ Je “.
Tu joues : tu as gagné.
Tu as tout perdu ...
Tu as baissé les bras et cédé du terrain.
Tu joues : tu as gagné.
Tu as tout perdu ...
Tu as baissé les bras et cédé du terrain.
dimanche 23 août 2009
Jeu de Dés
Tant de regards jetés,
Tant d'avances rejetées,
Le fleuve Léthé ne peut que s'en assécher,
Je ne peux qu'en trépasser.
Demain, le jour se lèvera
Et me lavera des pensées impures
qui nourrissaient mes pensées.
Recueil "Entre-Temps" - Auteurs : Stéphane Potdevin, illustration : Gabriela Cioltan. 12 pages A5 - Paysage. http://www.poesage.net/down/1996_entre_temps.pdf. 1996
Tant d'avances rejetées,
Le fleuve Léthé ne peut que s'en assécher,
Je ne peux qu'en trépasser.
Demain, le jour se lèvera
Et me lavera des pensées impures
qui nourrissaient mes pensées.
Recueil "Entre-Temps" - Auteurs : Stéphane Potdevin, illustration : Gabriela Cioltan. 12 pages A5 - Paysage. http://www.poesage.net/down/1996_entre_temps.pdf. 1996
samedi 22 août 2009
Qui survivra à cela ?
Vas-là,
Par-là,
Non ! Pas là !
Ici bas,
Voilà !
Comme ça.
Tout cela,
Pour faire quelques achats ...
Recueil "Entre-Temps" - Auteurs : Stéphane Potdevin, illustration : Gabriela Cioltan. 12 pages A5 - Paysage. http://www.poesage.net/down/1996_entre_temps.pdf. 1996
Par-là,
Non ! Pas là !
Ici bas,
Voilà !
Comme ça.
Tout cela,
Pour faire quelques achats ...
Recueil "Entre-Temps" - Auteurs : Stéphane Potdevin, illustration : Gabriela Cioltan. 12 pages A5 - Paysage. http://www.poesage.net/down/1996_entre_temps.pdf. 1996
vendredi 21 août 2009
ROMANTIQUE
Nous étions tout les deux enfin seul, enfin seul tout les
deux nous étions assis dans le pré d'herbes folles. Les
herbes folles du pré se balançaient au doux son de ta voix.
Ta voix qui laissait échapper cette douce mélodie du cœur.
Le cœur de la douce mélodie que tu chantais me berçait.
Bercer par la tendre mélodie je m'étais endormi entre tes
deux seins. Tes seins qui se soulevaient au rythme de tes
battements de poitrine. Ta poitrine qui suivait le rythme
endiablé du cœur, cœur qui laissait échappé une si belle
mélodie, une mélodie qui s'échappait dans le pré, le pré
d'herbes folles où nous étions assis, où nous étions tout les
deux enfin seul, seul !!!
Recueil "Entre-Temps" - Auteurs : Stéphane Potdevin, illustration : Gabriela Cioltan. 12 pages A5 - Paysage. http://www.poesage.net/down/1996_entre_temps.pdf. 1996
deux nous étions assis dans le pré d'herbes folles. Les
herbes folles du pré se balançaient au doux son de ta voix.
Ta voix qui laissait échapper cette douce mélodie du cœur.
Le cœur de la douce mélodie que tu chantais me berçait.
Bercer par la tendre mélodie je m'étais endormi entre tes
deux seins. Tes seins qui se soulevaient au rythme de tes
battements de poitrine. Ta poitrine qui suivait le rythme
endiablé du cœur, cœur qui laissait échappé une si belle
mélodie, une mélodie qui s'échappait dans le pré, le pré
d'herbes folles où nous étions assis, où nous étions tout les
deux enfin seul, seul !!!
Recueil "Entre-Temps" - Auteurs : Stéphane Potdevin, illustration : Gabriela Cioltan. 12 pages A5 - Paysage. http://www.poesage.net/down/1996_entre_temps.pdf. 1996
jeudi 20 août 2009
Déclaration d’intensité.
On entre dans la vie d’une personne
comme un courant électrique dans un circuit
avec une intensité
et un sens.
Il ne faut perdre ni l’un ni l’autre.
Recueil "Entre-Temps" - Auteurs : Stéphane Potdevin, illustration : Gabriela Cioltan. 12 pages A5 - Paysage. http://www.poesage.net/down/1996_entre_temps.pdf. 1996
comme un courant électrique dans un circuit
avec une intensité
et un sens.
Il ne faut perdre ni l’un ni l’autre.
Recueil "Entre-Temps" - Auteurs : Stéphane Potdevin, illustration : Gabriela Cioltan. 12 pages A5 - Paysage. http://www.poesage.net/down/1996_entre_temps.pdf. 1996
mercredi 19 août 2009
mardi 18 août 2009
Le Muet (variante 2009).
Il ne voulait rien dire
et il le disait.
En le disant,
il en avouait bien assez
tout en n’exprimant rien.
En ne voulant rien dire,
il en disait beaucoup trop
et c’était le peu qui tuait à petit feu.
Recueil "Entre-Temps" - Auteurs : Stéphane Potdevin, illustration : Gabriela Cioltan. 12 pages A5 - Paysage. http://www.poesage.net/down/1996_entre_temps.pdf. 1996
et il le disait.
En le disant,
il en avouait bien assez
tout en n’exprimant rien.
En ne voulant rien dire,
il en disait beaucoup trop
et c’était le peu qui tuait à petit feu.
Recueil "Entre-Temps" - Auteurs : Stéphane Potdevin, illustration : Gabriela Cioltan. 12 pages A5 - Paysage. http://www.poesage.net/down/1996_entre_temps.pdf. 1996
lundi 17 août 2009
Prendre son temps.
Il me dit : Je vais saisir le présent.
Je lui dis : Mais le présent sera passé.
Il se rétracte : Je vais, donc, saisir le futur.
J’enchéris : Le futur doit devenir présent et quand tu
voudras t’en saisir, il sera passé. Quand tu auras saisi ceci
peut-être ne chercheras-tu plus à saisir.
Recueil "Entre-Temps" - Auteurs : Stéphane Potdevin, illustration : Gabriela Cioltan. 12 pages A5 - Paysage. http://www.poesage.net/down/1996_entre_temps.pdf. 1996
Je lui dis : Mais le présent sera passé.
Il se rétracte : Je vais, donc, saisir le futur.
J’enchéris : Le futur doit devenir présent et quand tu
voudras t’en saisir, il sera passé. Quand tu auras saisi ceci
peut-être ne chercheras-tu plus à saisir.
Recueil "Entre-Temps" - Auteurs : Stéphane Potdevin, illustration : Gabriela Cioltan. 12 pages A5 - Paysage. http://www.poesage.net/down/1996_entre_temps.pdf. 1996
dimanche 16 août 2009
Entre le bien et le mal
Entre le bien et le mal
l’équilibre est fragile.
Entre le passé et le futur
il y a l’étoile filante du présent.
Ce qui est présent
est déjà du passé.
En quelques pages
j’ai ridé mon âme.
Recueil "Entre-Temps", 1996 - Auteurs : Stéphane Potdevin, illustration : Gabriela Cioltan. 12 pages A5 - Paysage. http://www.poesage.net/down/1996_entre_temps.pdf
l’équilibre est fragile.
Entre le passé et le futur
il y a l’étoile filante du présent.
Ce qui est présent
est déjà du passé.
En quelques pages
j’ai ridé mon âme.
Recueil "Entre-Temps", 1996 - Auteurs : Stéphane Potdevin, illustration : Gabriela Cioltan. 12 pages A5 - Paysage. http://www.poesage.net/down/1996_entre_temps.pdf
samedi 15 août 2009
vendredi 14 août 2009
Scène furtive
J'aurais voulu lui caresser la joue
et peut-être descendre jusque dans son cou
et lui dire simplement et tendrement : "prends soin de toi ..."
et peut-être descendre jusque dans son cou
et lui dire simplement et tendrement : "prends soin de toi ..."
jeudi 13 août 2009
Musique
Sur une ou deux cordes
quelques notes de musique
un peu triste
Sur un ou deux accords
pour le principe
sur la partition de l'existence, les notes dansent
Entre blanche et noire,
une longue pause.
quelques notes de musique
un peu triste
Sur un ou deux accords
pour le principe
sur la partition de l'existence, les notes dansent
Entre blanche et noire,
une longue pause.
mercredi 12 août 2009
Elle et lui
Elle ... lui
Ils disent : "ensemble"
Ils disent : "toujours"
et parfois : "encore"
Ile, Un silence pour s'effacer
Pour partir dans un lieu où la complexité devient une simplicité
Ils le diront longtemps
Ils témoigneront de l'éternel amour dans sa diversité
Vers un au-delà des mots
Ils disent : "ensemble"
Ils disent : "toujours"
et parfois : "encore"
Ile, Un silence pour s'effacer
Pour partir dans un lieu où la complexité devient une simplicité
Ils le diront longtemps
Ils témoigneront de l'éternel amour dans sa diversité
Vers un au-delà des mots
mardi 11 août 2009
Attente
En attendant un "non" ou des explications
le cil, docile,
oscille entre l'œil lubrique
et le cou de la jeune femme
le cil, docile,
oscille entre l'œil lubrique
et le cou de la jeune femme
lundi 10 août 2009
dimanche 9 août 2009
Philosophie
La Philosophie est un grand cirque possédant plusieurs pistes
où les philosophes tournent en rond.
où les philosophes tournent en rond.
vendredi 7 août 2009
jeudi 6 août 2009
Ouvrier
Le premier s'exclame : ce n'est pas une vie !
Le second lui répond : ce n'est pas la vie, simplement.
Le second lui répond : ce n'est pas la vie, simplement.
mercredi 5 août 2009
L'espace d'une passion...
La silhouette de ses épaules
Se découpe dans la pénombre
Quelques orifices dans le volet
Irisés par les lueurs de l’aube
Ce corps si souvent parcouru
Attire toujours autant les caresses
Attraction de douceur
Je suis son satellite
Sa gravitation me maintient
Dans une ellipse de désir
En orbite, je flotte délicieusement
Dans les hautes sphères de l’Amour
Je ne touche plus terre
Depuis qu’elle m’a propulsé dans la passion
Nous planons dans notre laboratoire spatial
Pour vivre des expériences uniques
Nous évoluons dans l’apesanteur de nos sentiments
C’est un bain de jouvence pour nous
Chaque jour nous retrouvons la pureté,
La fraîcheur des sensations
Tout est un éternel recommencement.
Se découpe dans la pénombre
Quelques orifices dans le volet
Irisés par les lueurs de l’aube
Ce corps si souvent parcouru
Attire toujours autant les caresses
Attraction de douceur
Je suis son satellite
Sa gravitation me maintient
Dans une ellipse de désir
En orbite, je flotte délicieusement
Dans les hautes sphères de l’Amour
Je ne touche plus terre
Depuis qu’elle m’a propulsé dans la passion
Nous planons dans notre laboratoire spatial
Pour vivre des expériences uniques
Nous évoluons dans l’apesanteur de nos sentiments
C’est un bain de jouvence pour nous
Chaque jour nous retrouvons la pureté,
La fraîcheur des sensations
Tout est un éternel recommencement.
Le Big Bang de nos planètes
Dans un automne de début de siècle
Se poursuit à l'infini de sa galaxie
En continuelle expansion
Notre Amour croit au rythme des étoiles
Toutes celles que je décroche pour elle
Et surtout celles dont elle empli mon regard
Les années lumières nous les traversons
A la vitesse de notre passion
Elles nous transportent aux confins de nos coeurs
Là où nous ne savions même pas
Que nous avions encore des choses à découvrir
Les planètes vierges de notre union
Constellation de ce qu'il y a de meilleur en nous
Une voie lactée pour la crème de nos chantilly sensuelles
Car notre univers n'est pas une immensité noire sans fin
Mais une rivière d'instants partagés
De perles de connivences
Entre nous aucune zone d'ombre
Le vide sidéral n'existe pas
Tout nous relie...
lundi 3 août 2009
Champ du signe
Quand l'attention dérape
L'esprit s'échappe
La roue du temps se dégonfle
Brise des ondulations neuronales
J'entre dans la parenthèse
Les minutes se désagrègent
Plus la période d'éveil
Se prolonge
Plus les tentacules du sommeil
S'allongent
Les lacis de la conscience
Face au lasso de sable
Les marchands d'exclamations
Mettent un point final
A cette virgule qui a failli
Me faire sombrer
Il faut reprendre le cours
La production a besoin
De sa ration d'attention
La machine capitaliste
A poli les caractères
L'imprimerie de la vie
N'a plus de ponctuation
Tout file dans un continuel déferlement
Sans aucune respiration
Apnée de nos existences
Nous sommes tous au fond de la piscine
Sans assez de force pour un dernier élan
Un ultime coup de pied
Pour remonter à la surface
Qui tirera la chasse
Pour une révolution
Typographique de nos topographies
Réviser les équilibres
Ruban infini
De nos encres
Tournées sur elles-mêmes
Miroir torturé de nos âmes
En dilemme
Sympathiques qui disparaissent
Acerbes citrique qui nous révèlent
Images de nos sels
Souvent amer
Pour un horizon de poussière
En suspension...
L'esprit s'échappe
La roue du temps se dégonfle
Brise des ondulations neuronales
J'entre dans la parenthèse
Les minutes se désagrègent
Plus la période d'éveil
Se prolonge
Plus les tentacules du sommeil
S'allongent
Les lacis de la conscience
Face au lasso de sable
Les marchands d'exclamations
Mettent un point final
A cette virgule qui a failli
Me faire sombrer
Il faut reprendre le cours
La production a besoin
De sa ration d'attention
La machine capitaliste
A poli les caractères
L'imprimerie de la vie
N'a plus de ponctuation
Tout file dans un continuel déferlement
Sans aucune respiration
Apnée de nos existences
Nous sommes tous au fond de la piscine
Sans assez de force pour un dernier élan
Un ultime coup de pied
Pour remonter à la surface
Qui tirera la chasse
Pour une révolution
Typographique de nos topographies
Réviser les équilibres
Ruban infini
De nos encres
Tournées sur elles-mêmes
Miroir torturé de nos âmes
En dilemme
Sympathiques qui disparaissent
Acerbes citrique qui nous révèlent
Images de nos sels
Souvent amer
Pour un horizon de poussière
En suspension...
Femme
Une vapeur de femme
Un nuage flou autour de nous
Mes pensées sont en dentelle aérée
Nous voyons à travers
dimanche 2 août 2009
samedi 1 août 2009
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