Je ne suis qu’un modeste grain de silice.
Le sable glisse sur le sol de la machine.
Les grains, passifs, subissent l’intensité des vibrations.
Point commun.
Les dunes s’évaporent devant l’impatience.
Le sablier du temps perdu vole dans le ciel de mes espoirs :
Il prend de la vitesse ...
Mes yeux m’approchent du cadran.
Vite.
Compteur aux aiguilles folles tournent, vite.
Elles s’affolent.
La vitesse devient folle.
Je m’envole !
Mirage des virages, accélération, conteur de tours puis soudain l’incident :
Les grains de vies érodées s’enfoncent dans la terre ;
Crevasse en impasse !
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