Le clavier s'engourdi dans l'air du matin
Octobre comme le bout du ponton
Jetée dans l'océan du silence hivernal
Poésage, poésie sans sillage
Peau sage sans sillon pour être à la page
Il n'y a plus de contrôle sur le cérébral
La pensée en pilote automatique
L'écriture n'est plus kilométrique
La traversée de l'hiver fut brumeuse
Le verbe dans l'apesanteur nuageuse
Le pas suspendu de l'inspiration
Tout est en suspension
Pas seulement les points d'aspiration
Portes closes sur les perceptions...
© Hspencer
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