jeudi 17 septembre 2009

Le compte à rebours

Le temps, toujours trop vite, avance
Il me grignote
Comme une carotte
Comme un Prométhée victime de Chronos

Mon sursis se réduit
Je n'ai plus de marge
J'erre en pleine page
Sans trouver les lignes
Qui traceraient mon projet
L'inspiration en ligne de fuite
L'horizon se contracte en déraison
Pour la folie de ma passion

La camisole des mots en non-dit
Emprisonné dans le capitonnage d'une mélodie
Mes sons, dans le vide, se meurent...
Il ne me reste que la petite musique intérieure...

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